DHEEPAN Jeudi 24 Septembre 20h30
Mia Madre Jeudi 7 Janvier 20h30
de Nanni Moretti
Bande Annonce
Synopsis et détails
Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre acteur américain. À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?
Mia madre - Extrait 1 -
Mia madre - Extrait 2 -
Mia madre - Extrait 3 -
A Ecouter
Critiques
Mettre en scène, pour Moretti, a longtemps été se mettre en scène. On a parfois oublié à quel point il fut un pionnier de l'autofiction cinématographique, dès le milieu des années 1970. Entre-temps, cette part de « journal intime » s'était un peu effacée devant l'urgence de la crise politique en Italie et la perversité du berlusconisme. Avec Mia madre, le cinéaste revient aux sources tout en effectuant un pas de côté et en franchissant, aussi, un palier. Ce n'est plus lui-même qui joue l'obsessionnel irascible, mais un alter ego féminin, Margherita Buy. Celle-ci est une réalisatrice en proie au stress et au doute, confrontée à des tas de soucis, sur le plan tant professionnel que privé — sa mère, surtout, ancienne enseignante de latin estimée, est à l'hôpital et ses jours sont comptés. On la voit en plein tournage d'un film politique, autour d'une usine en lutte, occupée par des ouvriers qui refusent les licenciements.
Rien ne se déroule vraiment comme elle le souhaite. Et l'arrivée de l'acteur américain célèbre (John Turturro) tenant le rôle principal ne fait qu'accroître son insatisfaction. Contre toute attente, ce dernier se révèle capricieux, mythomane, peu professionnel et, pour tout dire, encombrant. De cette parfaite erreur de casting, Moretti tire un motif de satire irrésistible.
Car il y a bien des moments de comédie dans Mia madre, comme lors de cette prise maintes fois recommencée où la star est incapable d'être un tant soit peu naturelle au volant d'une voiture. Ou quand toute l'équipe est suspendue à deux misérables répliques que Turturro écorche immanquablement... Des rires, on passe facilement aux larmes, le film s'attachant surtout au désarroi de Margherita, submergée. Littéralement : réveillée en pleine nuit, elle découvre, en posant le pied au sol, que tout l'appartement est inondé. Séquence magnifique, un peu irréelle, comme souvent dans ce film limpide qui allie plusieurs niveaux de réalité, passant sans heurt du rêve à des situations prosaïques du quotidien, de souvenirs à des images mentales — Margherita est souvent ailleurs et on la suit dans ces déambulations intérieures.
Elle suscite une curieuse empathie, même si elle n'est pas commode, cette héroïne. Elle ne sait pas très bien ce qu'elle veut. Autocentrée et angoissée, elle fait aussi souffrir son entourage. Que ce soit son compagnon, avec lequel elle rompt. Ou sa fille, en crise d'adolescence.
Même avec sa propre mère pourtant malade, Margherita peut se révéler cruelle — à bout de nerfs, elle la force une fois à marcher dans la chambre d'hôpital alors qu'elle est manifestement sans force. A l'inverse, son frère se montre irréprochable. Un brin mélancolique mais rassurant, dévoué, patient. Et c'est assez savoureux de voir l'atrabilaire Moretti lui-même endosser ce rôle de stabilisateur, discret, en retrait.
Car ce sont surtout les femmes qui occupent le premier plan. Trois générations, de la grand-mère à la petite-fille, à travers lesquelles le cinéaste interroge avec autant de douceur que d'amertume les thèmes de la transmission et de l'héritage maternel. Le film est un mouvement continu, dessinant ce qui rapproche, rassemble ou sépare ces trois figures féminines, trois grâces, si l'on veut. Un mouvement de va-et-vient entre divers lieux (l'hôpital, l'appartement de la grand-mère rempli de livres...), entre divers états, de la solitude au soutien. Dans les échanges, enfin, proches ou à distance, pleins ou lacunaires, entre la fille (Margherita Buy, à fleur de peau) et sa mère (Guilia Lazzarini, grande dame du théâtre italien), Moretti parvient à témoigner de choses très personnelles, avec le souci constant de les rendre universelles. Il réussit ce tour de force de fondre l'émotion la plus vive avec une simplicité des plus harmonieuse. — Jacques Moric
Aussi doux que puissant
Habitué parmi les habitués, Nanni Moretti était très attendu à Cannes avec son nouveau film "Mia Madre" qu’on annonçait être d’une tristesse et d’une beauté pures. Et dès les premières images, ces prémonitions se sont avérées être exactes. Margherita est une réalisatrice obsessionnelle, agacée et agaçante, inquiète et donc nerveuse. Car plus que la peur de perdre le contrôle de son film, c’est la lente agonie de sa mère qu’elle ne peut accepter, redoutant terriblement le jour des au revoir impossibles. Après "La Chambre du fils", le cinéaste s’empare à nouveau du deuil, avec une maestria déconcertante, une précision chirurgicale qui touche au cœur et qui fait de chaque plan une tranche de vie à l’émotion si palpable.
Au lieu de nous offrir des scènes convenues larmoyantes, Moretti a préféré montrer les conséquences de la peur de perdre un être aimé dans le quotidien d’un alter-ego, occasion également de désacraliser la profession de metteur en scène et de ranger les paillettes du tapis rouge au fond d’une boîte. Mais intelligemment, l’Italien ne s’est pas donné ce rôle, préférant se contenter de celui du frère, dévoué et irréprochable, empreignant son récit personnel d’une touche plus universelle. Là où beaucoup auraient recherché le surplus émotionnel, lui préfère esquisser son récit doucement et tendrement, capturer progressivement la fragilité exacerbée d’une femme qui ne peut affronter la terrible réalité.
Mais si le film est si réussi, c’est parce que ce réalisme est recouvert d’un doux manteau onirique et d’une belle couche de comédie, en particulier grâce à l’excellent John Turturro. En comédien mythomane (il aurait tourné avec Stanley Kubrick et celui-ci serait littéralement tombé amoureux de son talent), incapable de retenir son texte et obligé d’exagérer son jeu pour prononcer ses répliques en italien, il est le levier humoristique du film, contrepoint essentiel à la gravité d’une mort annoncée. Savant saupoudrage entre ces deux aspects du métrage, "Mia Madre" s’inscrit alors dans ces comédies dramatiques qui méritent cette appellation, parce que l’on rit et l’on pleure, l’un après l’autre, voire parfois les deux en même temps.
Des visites à l’hôpital à la nostalgie qui s’installe, le réalisateur traite son sujet avec subtilité et pudeur, sans jamais trop appuyer. Et au-delà de la très grande performance des acteurs, la caméra aiguisée du cinéaste nous balade entre les rêves visibles et ceux que l’on se fait nous-mêmes, entre les couloirs d’une clinique et ceux d’un appartement riche en souvenirs. Si ce n’est pas un chef-d’œuvre, car un poil trop mécanique, l’ensemble est tellement fort qu’il est indéniable que le métrage fera partie du haut du panier de l’édition 2015 du Festival de Cannes.
Nanni Moretti a déjà beaucoup raconté que la mort de sa mère après une longue maladie est survenue pendant le montage d’Habemus Papam. Il a repris alors sans délai le chemin de l’écriture pour raconter ce récit intime. Le cinéaste s’est souvent écrit des rôles sur mesure incarnant lui même son engagement et ses doutes politiques, sa joyeuse paternité ou la peur de la maladie. Dans Mia Madre, Moretti raconte certes le moment intime des derniers instants de sa mère, mais il choisit de se représenter dédoublé. D’un côté, le rôle qu’il joue lui-même, celui de Giovanni, qui remplit son devoir filial à la perfection et n’a d’existence qu’au chevet de sa mère, ayant renoncé à tout le reste. De l’autre, la sœur Margherita (Margherita Buy), cinéaste accaparée par le tournage d’un film politique sur la violence du monde du travail peine à trouver sa place. Elle observe avec une pointe d’envie son frère qui offre le repas simple qu’il a lui-même préparé (quand elle n’a pu qu’acheter en vitesse un plat mal réchauffé en passant chez le traiteur) ou avec un peu de découragement face au calme dont il fait preuve avec les médecins. Cette réalisatrice impatiente et exigeante ressemble évidemment beaucoup plus aux avatars que le cinéaste italien a lui-même incarnés dans ses films précédents, mais la force de Mia Madre est de donner, à travers la relation de ces deux personnage à sentir l’écart entre l’enfant qu’on aimerait être, et celui que les contingences de la vie nous amènent à être. Margherita n’est pas que l’enfant de sa mère ; elle est aussi cinéaste, divorcée, mère, en pleine rupture amoureuse. Cette diffraction s’applique tout autant au film, qui n’est pas qu’un journal de deuil, mais aussi une comédie, un film sur la société, sur le cinéma.
Pas trop près
Ce n’est d’ailleurs pas dans l’intimité de la chambre d’hôpital que s’ouvre le film, mais au cœur d’une manifestation d’ouvriers qui contestent leurs licenciements. Ou plutôt la mise en scène de cette confrontation que Margherita tourne pour son film, puisque le montage se plaît à brouiller les différents degrés de réalité du récit entre cette fiction en cours de réalisation, la maladie, et les souvenirs ou rêves. La cinéaste arrête brutalement la prise pour s’en prendre à son cadreur auquel elle reproche de se tenir trop près de l’action. « Je ne veux pas que le spectateur détourne les yeux de mon film », dit-elle. Si la question théorique de la distance morale de la caméra est posée au sujet de la violence physique, elle peut bien entendu se voir comme le memorandum que le cinéaste inclut à son propre film : ne jamais filmer la maladie, la douleur intime, la détresse du deuil en s’approchant de trop près. Toujours conserver la distance bienséante qui permet d’émouvoir sans voyeurisme ou impudeur. Strictement observée par le montage du film, cette règle fait que chaque séquence est contrebalancée par son envers. Au gros plan intime à l’hôpital immédiatement suit une scène sociale, par un plan d’ensemble de l’usine en carton pâte, une situation dramatique précédée cabotinage du cuistre acteur américain qui tient le premier rôle du film de Margherita (l’hilarant John Turturro). Mais c’est aussi dans la durée que Moretti refuse de laisser s’installer l’émotion, au point que chaque plan qui pourrait s’avérer tire larme est coupé à ras.
Si la bonne distance sert de boussole à la mise en scène du deuil, elle est aussi le bon outil pour la vie familiale. En témoigne la séquence où Margherita et son ex-mari regardent avec bienveillance leur fille Livia dessiner des trajectoires de l’un à l’autre pour apprend à conduire le scooter qu’ils viennent de lui offrir.
Briser le cours du temps
Apprendre à s’éloigner de sa mère, c’est aussi le cheminement que doit faire Margherita, en slalomant entre les événements plus ou moins importants de la vie quotidienne. « Sono stanco » (je suis fatigué), ne cessent de répéter tous les personnages à l’unisson, façon de dire l’empathie avec laquelle tous les corps d’une même famille s’usent à l’approche de la disparition de l’un d’eux. Si le montage nous perd dans des brusques raccords entre le jour et la nuit, c’est que les derniers instants d’une vie s’écoulent si singulièrement qu’ils ne se fondent qu’inconfortablement dans le rythme continu de la vie quotidienne. La nuit paraît plus longue en cette période qui précède le deuil, les rêves plus intenses, au point que Margherita a souvent le besoin d’allumer la lumière, dans de fréquents décrochages du récit entre le présent du tournage calamiteux et des visites à l’hôpital et le temps mental des souvenirs, cauchemars et divagations.
C’est au cri de « Lavoro per tutti » (Du travail pour tous) que s’ouvre le film, comme si le travail était ce le seul antidote possible à la fatigue. Le travail est ce qui vient empêcher Mia Madre de verser dans le pathos, ce qui le ramène toujours de la chambre intime à l’espace public. C’est par cette question du travail, vécue de façon intimement différente par chacun (revendication, devoir, renoncement) que Moretti noue ensemble les deux fils avec lesquels il a tissé son œuvre : cinéma intime et cinéma engagé. À quoi sert le latin ? demande à plusieurs reprises la fille qui peine sur ses versions. Margharita avoue qu’hormis la logique, elle ne se souvient plus très bien ce que cela apprend. On comprend doublement l’utilité de cette langue morte à la fin. Alors qu’Ada (dont on découvre le prénom uniquement à ce moment là) est rentrée chez elle pour ses derniers instants, elle ôte son respirateur pour aider sa petite fille à l’analyse logique d’une phrase de version ; puis d’anciens élèves rendent visite à leur enseignante alors qu’elle vient juste de mourir, et racontent comment ils pensent souvent à elle. L’utilité du latin, ce serait donc ce lien social ce qui relie au passé, à l’histoire commune, celui qui permet de retrouver un prénom et de n’être pas seulement une mère. On repense alors à La Chambre du fils, dans lequel le moment où Andréa cassait en morceaux le fossile qu’il avait volé au lycée, agissait comme une annonce de ce qui allait se briser dans la cellule familiale. Briser cet objet du passé, c’était rompre le cours normal du temps. On peut penser Mia Madre comme l’envers de ce mélodrame qui voyait le fils dans la force de l’âge disparaître brutalement dans un accident de plongée. Dans Mia Madre, on prend congé tout en douceur et avec pudeur en se disant « À demain ».
20 Minutes
Par La Rédaction
Nanni Moretti mêle vie personnelle et professionnelle dans "Mia Madre", œuvre bouleversante où il évoque le décès de sa mère. C’est la merveilleuse Margherita Buy qui incarne son alter ego dans ce film qui jongle avec les émotions.
aVoir-aLire.com
Par Alexandre Jourdain
Avec "Mia Madre", Moretti nous parle de sa mère et dessine une mise en abyme éclatante d’autodérision pour évoquer son cinéma. Joli instantané de ses doutes de cinéaste, et de l’Italie d’aujourd’hui.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Cahiers du Cinéma
Par Laura Tuillier
"Mia madre" est un film dont l’émotion emporte tout sur son passage, de ceux qui laissent chancelant, en larmes, hanté.
Chronic'art.com
Par Guillaume Orignac
Si la vieille dame devient l’ombre d’elle-même, enfoncée dans la lumière déclinante du soir, c’est que cette ombre l’attendait, comme elle attend Margherita et son frère, et comme elle nous attend tous, dans la pleine lumière de la vie.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Critikat.com
Par Raphaëlle Pireyre
On peut penser "Mia Madre" comme l’envers du mélodrame qu’était "La Chambre du fils", qui voyait le jeune Andrea dans la force de l’âge disparaître brutalement dans un accident de plongée. Dans "Mia Madre", on prend congé tout en douceur et avec pudeur en se disant « À demain ».
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Culturopoing.com
Par Jean-Nicolas Schoeser
Et dans ces quelques notes qui ne peuvent plus valser, repartir avec un sanglot. (...) Sans aucun doute le plus beau film de 2015.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
La Voix du Nord
Par Philippe Lagouche
Avec Margherita Buy (délicate, émouvante) et John Turturro (exubérant, hilarant), prêts à se jeter à l’eau pour marquer de leur radieuse présence l’un des films les plus aboutis de l’année. L’un des plus beaux aussi.
La critique complète est disponible sur le site La Voix du Nord
Le Dauphiné Libéré
Par Jean Serroy
Les démons habituels de Moretti, qu’il transfère sur un personnage féminin, dans un film foisonnant, un de ses meilleurs, à la fois traversé de drôlerie et d’émotion.
Le Nouvel Observateur
Par Pascal Merigeau
A l’écran, tout paraît simple, tout semble aller de soi, c’est en cela que Moretti est un maître, c’est pour cela que "Mia madre" est grand.
La critique complète est disponible sur le site Le Nouvel Observateur
Les Inrockuptibles
Par Théo Ribeton
A chaque séquence, Moretti renouvelle son talent fabuleux à suggérer dans l’organisation concrète des situations un débordement de l’intériorité des personnages, des évocations de rêves, d’angoisses ou de fantasmes qui prennent pourtant pied dans la stricte matérialité de la scène.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
L'Express
Par Christophe Chadefaud
Intense et très émouvant, Mia Madre évoque avec douceur et tendresse la mort d'une mère. Voilà le film somme d'un auteur populaire qui, dans la grande tradition italienne, marie l'émotion, l'humour et le social. Moretti a tout compris du cinéma.
La critique complète est disponible sur le site L'Express
Metro
Par Marilyne Letertre
Cruauté et légèreté cohabitent en effet chez Moretti comme dans les pires phases de notre existence. Intelligent et bouleversant, à l’image du jeu de Margherita Buy, magnifique alter ego du réalisateur (...)
La critique complète est disponible sur le site Metro
Ouest France
Par Pierre Fornerod
Tout un panel de sensations authentiques et vibrantes.
Positif
Par Ariane Allard
Ce nouvel opus, le douzième du cinéaste italien, est même l'un des plus tendres et des plus beaux qu'il ait écrits et réalisés. Preuve que le grand art ne carbure jamais mieux qu'à l'anxiété.
Sud Ouest
Par Sophie Avon
Être vrai sans oublier de jouer. C'est la beauté du cinéma.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
Télérama
Par Jacques Morice
Avec “Mia Madre”, Nanni Moretti se remet en scène, littéralement et via un alter-ego féminin. Un film très personnel, pudique, et avec un John Turturro souvent irrésistible.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Culturebox - France Télévisions
Par Jacky Bornet
Soutenu par deux formidables acteurs, Margherita Buy et John Turturro, Nanni Moretti signe, avec "Mia Madre", un grand film, sensible et personnel.
La critique complète est disponible sur le site Culturebox - France Télévisions
Direct Matin
Par La Rédaction
"Mia Madre" apporte une vision sensible et puissante sur le bilan qu'on peut dresser face à la perte d'un être cher. Porté par une mise en scène subtile, le film se détache par un certain optimisme grâce à des scènes comiques vivifiantes.
La Croix
Par Arnaud Schwartz
Derrière sa mise en abyme du 7e art, "Mia Madre", œuvre universelle, parle au fond de cet endroit exact où les êtres peuvent s’atteindre, démunis, désarmés mais si vivants.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Le Journal du Dimanche
Par Stéphanie Belpêche
D’une charge émotionnelle dévastatrice, ce film humain, authentique et intelligent fait le constat de l’impuissance d’un enfant face à la perte imminente d’un parent sur un mode tragicomique.
Le Monde
Par Isabelle Regnier
Avec une justesse déchirante, Nanni Moretti met en scène une cinéaste bouleversée, en plein tournage, par l'agonie de sa mère.
Le Parisien
Par Hubert Lizé
Fort d’une impressionnante connaissance des comportements humains et des accidents de la vie, le cinéaste parvient à mêler, en un équilibre diabolique, l’humour le plus vivifiant et l’angoisse la plus mortifère.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Libération
Par Elisabeth Franck-Dumas
Toujours inspiré par les événements de sa propre existence, Nanni Moretti fait le deuil de sa mère dans un film profond sur le travail, l’amour, la mort.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Marianne
Par Danièle Heymann
On rit beaucoup, on pleure aussi, et les deux en même temps parfois, c'est délicieux.
Paris Match
Par Alain Spira
(...) cette comédie dramatique réussit à être à la fois une réflexion critique sur le métier de metteur en scène (ça sent le vécu), et sur l’insurmontable lourdeur de l’être face à la mort d’un proche.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Première
Par Christophe Narbonne
Passé maître dans l’art de la litote, Moretti raconte en creux les effets pervers d’une vie dédiée à l’art qui sacrifie les proches et la jouissance, le tout sans cynisme aucun, de manière douce et apaisée.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télé 7 Jours
Plus de critiques
Fiche technique
-
Mia Madre
-
Italie, France
-
- 2015
-
Réalisation: Nanni Moretti
-
Scénario:
Gaia Manzini, Nanni Moretti, Francesco Piccolo, Valia Santella, Chiara Valerio
-
Image:
Arnaldo Catinari
-
Décors:
Paola Bizzarri
-
Costumes:
Valentina Taviani
-
Son:
Alessandro Zanon
-
Montage:
Clelio Benevento
-
Producteur(s):
Nanni Moretti, Domenico Procacci
-
Production:
Sacher Film, Fandango, RAI Cinema, Le Pacte, Arte France Cinéma
-
Interprétation:
Margherita Buy (Margherita), John Turturro (Barry Huggins), Giulia Lazzarini (Ada), Nanni Moretti (Giovanni), Beatrice Mancini (Livia)...
-
Distributeur:
Le Pacte
-
Date de sortie: 2 décembre 2015
-
Durée: 1h47